Pispala, lovely place!

Aujourd’hui, petite ballade du dimanche (as usual!) du côté de Pispala. (Un des noms finnois que les français retiennent le mieux, bizarrement…).

Le quartier de Pispala a été construit à l’origine pour les travailleurs de Tampere. La ville est en effet très connue pour être le berceau industriel de la Finlande, puisque le pays n’a jamais bénéficié, outre cela, d’une industrie extraordinaire. Dès le milieu du XVIIIème siècle, de nombreuses usines sont venues s’installer à Tampere car la ville, entourée de deux lacs, bénéficiait par conséquent de nombreux rapides susceptibles de procurer beaucoup d’énergie et donc de développer de grosses capacités de production. C’est l’arrivée de la firme Finlayson et sa production de coton qui entraîna réellement Tampere dans son aventure industrielle.
La ville se caractérise donc encore aujourd’hui par son architecture industrielle de l’époque. On croise dans la ville de nombreux vastes bâtiments de briques rouges au bord des rapides, dans lesquels on trouve des cafés, musées, magasins et salles de spectacles. Arpenter Tampere, c’est aussi se souvenir de ses travailleurs en découvrant les anciens quartiers ouvriers où on avait pensé le bien être des salariés. De véritables villes dans la ville.

Pispala a la particularité d’être construit sur une colline de sable, dit-on. Je n’ai pas pu le vérifier étant donné l’important manteau de neige. D’adorables maisons colorées en bois surplombent deux magnifiques lacs gelés. Et si vous regardez bien, vous verrez que des gens marchent sur la glace du lac! J’ai adoré l’atmosphère de cet endroit si calme et proche de la nature, où la blancheur de la neige et les arbres immaculés sont ponctués par les couleurs vives des maisons de bois… On croirait des maisons de poupées.

Vous trouverez ci-dessous les photos de Pispala, qui est aujourd’hui l’un de mes endroits préférés de Tampere. S’en suivent quelques vues qui témoignent du passé industriel de Tampere avec ce que l’on appelle aujourd’hui « l’espace Finlayson ». ENJOY !

Come back soon !

J’ai été pas mal prise ces derniers temps par des travaux à rendre pour valider mon premier semestre, en France, d’où mon manque de mises à jour sur le blog. Je serai débarrassée du dernier dossier dans deux jours, et pourrais donc me consacrer pleinement à mon « finnish way of life ».
J’ai envie de vous parler de beaucoup de choses. De Tampere, de l’Université, de la passion finnoise pour le karaoké que l’on a pu découvrir jeudi, de l’alcool et de la cigarette soumis au monopole d’Etat, du tournoi de Kyykkä, sport fétiche des étudiants finnois, qui s’est déroulé hier, des paysages de lacs et de forêts donc je ne me lasse pas, des voyages que je projette de faire,…

En attendant de documenter tous ces merveilleux sujets, laissez-moi vous parler de la température. Le doyen de l’Université avait dit, durant la semaine d’intégration : « winter is coming » alors que, venant de subir un choc thermique, chacun de nous tentait de s’acclimater à un pauvre -5°C…
Well…aujourd’hui il faisait -12°C, et on se gelait vraiment! Je pense que la « température ressentie » était plus basse. Et je vous laisse découvrir les prévisions pour la semaine qui vient… J’ai peur!

Dimanche -13°C

Soleil magnifique, on se laisserait presque berner même après deux semaines de pratique de la Finlande.  Et pourtant, il peut bel et bien faire -13°C minimum malgré ce soleil… Vraiment très froid, j’avoue! Mais très jolie vue depuis une tour d’observation où nous avons dégusté un petit déjeuner bien mérité.

Samedi, c’est sauna!

Malgré le « Welcoming Sauna » prévu par l’ESN (Erasmus Students Network) mardi prochain, impossible de résister à l’appel de l’activité classée number one dans le coeur des finnois. Samedi, c’était sauna! On avait déjà repéré, au cours d’une marche au bord du lac, cette adorable bâtisse style cottage avec ces gens en maillot de bain qui faisaient des aller et retour dans le lac. Souvenez-vous …

On a donc souhaité, à notre tour, faire preuve de courage et tester ce qui relève d’un folie quand on l’observe de l’extérieur. Après une jolie marche d’une demie-heure avec une partie de mon groupe d’amis franco-allemand, par une température de -8°C et un vent très prononcé qui te rongent les doigts dès que tu les sors de tes gants pour prendre une photo, nous arrivons sur place!

Prix d’entrée : 6€. C’est pas donné, mais il existe des cartes de 10-12 entrées qui reviennent moins cher ; on y songera. Avec les copines on arrive dans le vestiaire des filles, alors que les garçons rejoignent leur propre vestiaire. Là, pas évident d’enlever toutes ses couches de vêtements pour se mettre en maillot! Mais bon, il fait pas si froid. En Finlande les intérieurs sont très chauffés, il y fait plus chaud qu’en France. Les finlandaises de tous âges se trimbalent nues sans trop de complexe dans le vestiaire…pas nous!
On mets nos affaires précieuses dans un petit coffre, on prend nos serviettes, et direction la douche (pas obligatoire, mais conseillée) avant d’aller dans le sauna en question. Le sauna est mixte. C’est une pièce assez sombre, aux murs de briques, et aux gradins de bois. Dans celui-là il faisait un peu plus de 70°C hier. A l’entrée, on trouve de petites planchettes de bois que l’on prend avec soi (après l’avoir passé sous l’eau car tout le monde les utilise) pour s’asseoir dessus et éviter de se brûler les fesses (je suppose!) en s’asseyant sur les gradins. Une fois dedans, on comprend vite qu’il ne faut pas respirer par le nez, car ça brûle les narines, mais par la bouche. Tout le monde est assis là, et l’ambiance est plutôt calme. On n’y parle pas trop. La chaleur vient d’un grand bac en bois, dans lequel des pierres sont chauffées par le dessous. Régulièrement, les habitués du sauna rajoutent de l’eau sur les pierre pour créer de la vapeur. Ils puisent l’eau dans un sceau à l’aide d’une grande louche au manche télescopique et la vident sur les pierre. A ce moment là, on se rappelle que « la chaleur monte »! Mieux vaut, dès lors, ne pas être dans les gradins du haut lorsque l’on n’est pas habitués au sauna. C’est suffoquant! Ainsi on est rapidement démasqués comme étant étrangers : on redescend d’un étage de gradin…

Au bout de quelques minutes, lorsque la chaleur est vraiment oppressante et qu’on commence à sentir son coeur faire « boum » dans sa poitrine, c’est l’heure de s’aérer. Avec la température d’hier, un bon -8°C au thermomètre et une température ressentie sûrement pire à cause du vent, on n’avait pas forcément prévu une baignade immédiate.
Puis nous sommes sorties (oui car les garçons ne se sont pas baignés la première fois, précisons-le!) à l’extérieur. Chris a dit « I’m going », Lara a dit « I follow you », Theresa a suivi, et j’ai fermé la marche. On a suivi le petit chemin glacé pour aller au lac, on a descendu les marches, on ne pouvait plus reculer… On se disait « Oh my god, oh my god! ». Nos pieds sont rentrés dans l’eau, puis nos jambes. On a crié telles de vraies touristes (davantage d’excitation que de froid, je crois!). On s’est plongées dans l’eau, puis on ne pensait plus qu’à ressortir du lac…et là! Là tu comprends la température, tu remontes les marches aussi vite que tu peux, tu reprends le même petit chemin glacé, tu rentres dans le sas (de « décongellation »), tu t’assoies, tu ne sens plus tes doigts de pieds. Tu ne sais plus si tu as chaud ou froid. Les « Fuck » fusent! Tes veines dessines une carte de France sur ton corps. Mais tu es fière : tu l’as fait! :)

Après cette première réussite, ça a été au tour des garçons. Puis nous avons fait plusieurs aller et retour sauna-lac (trois, pour être précis), fait de petites vidéos pour immortaliser l’instant. Un peu en mode touriste, il faut le dire! D’autant plus que les finlandais, eux, restent stoïques face au lac. Le torse bombé, il sortent du sauna, avancent d’un pas lent mais assuré vers l’extérieur. Subissent un changement de température de 80°C. Ne bronchent pas. Descendent les marches vers le lac à la même vitesse. Rentrent dans l’eau. Ne bronchent pas. Font deux trois brasses. Ressortent. Ne bronchent toujours pas. Montent les marches toujours aussi lentement. Regagnent le sas…et directement le sauna pour les plus fous!

Alors petit conseil : ne jamais se retrouver derrière un finlandais quand on descend dans le lac. Les 15 secondes pourraient se transformer en une minute!

Nous avons donc décidé de sortir après cela. On renfile toutes les couches de vêtements, et surtout, on se sèche les cheveux pour éviter la congélation! Et la tradition en sortant du sauna, c’est olut et makkara (comprenez bière et saucisse!). On a donc acheté notre saucisse (les vrais finnois amènent les leurs) que l’on a fait griller sur le grill, à l’extérieur. Les finnois prévoient de faire griller leur saucisse avant de sortir. Nous, on savait pas. On s’est donc gelés quelques minutes en attendant que nos saucisses cuisent jusqu’à n’en plus pouvoir de ce froid et les retirer prématurément du grill… C’était quand même bon. On est repartis vers chez nous en empruntant un petit chemin enneigé dans la forêt. Une vingtaine de minutes de marche où personne ne parlait, crevé par le sauna et savourant cette belle promenade nocturne en se disant « c’est quand même chouette la Finlande! ».

En somme, super expérience le sauna, on s’immerge vraiment dans la culture! Les finlandais ne sont pas si fous et on s’habitue au froid. Il paraît même que c’est bon pour la santé. On prévoit de prendre une carte et de s’en faire un par semaine!
Pour la prochaine fois, se souvenir de ne pas être derrière un finnois pour aller dans le lac, et d’amener ses propres saucisses! :)

Petite marche du dimanche

Aujourd’hui, dimanche matin, je suis réveillée par une chaleureuse lumière qui semble percer à travers les rideaux. Je devine que le soleil est là, et suis déjà impatiente d’aller marcher aux alentours de Lapinkaari pour découvrir ce que donne cette merveilleuse lumière sur la neige. Je donne rendez-vous à quelques Erasmus (via Facebook, of course!), and let’s have a walk!

Around Tampere

Premier week-end à Tampere. L’occasion d’une visite de la ville en bus pour clôturer comme il se doit la semaine d’intégration des étudiants étrangers. 

Samedi 7 janvier, Après une panne de réveil, avoir loupé le bus et marché par conséquent 25 minutes sous la neige, nous arrivons au point de rencontre pour débuter la visite en bus de Tampere.
Tampere est la troisième ville de Finlande (215 000 habitants) après Espoo et Helsinki qui comptent respectivement 250 000 et 590 000 habitants. La ville était un départ le centre industriel du pays puisqu’elle concentrait près de la moitié de l’industrie finlandaise. Les usines se sont en effet établies là grâce aux rapides qui reliaient les deux lacs qui entourent la ville, et qui pouvaient procurer de l’énergie aux usines. Les travailleurs sont également arrivés nombreux, et la ville de Tampere est devenue officielle en 1779. On trouve encore aujourd’hui de grandes cheminées, ou des bâtiments de brique rouges qui témoignent de ce passé industriel. Comme on dit ici, la beauté de la ville ne saute pas au yeux, mais il faut apprendre à l’apprécier. C’est néanmoins une ville très agréable, et à la fois proche de la nature, dont l’atmosphère change au fil des saisons. Je suppose qu’on découvrira une toute autre ville au printemps!
En Finlande, 90% des croyants sont protestants. La ville possède une cathédrale protestante. Il y a également une Eglise orthodoxe assez connue, ainsi qu’un Eglise catholique. Sûrement d’autres, mais je ne connais pas encore suffisamment la ville.

Voici une petite vidéo intéressante sur l’Histoire de Tampere :

Entres autres, on a pu découvrir une vue splendide en grimpant un peu sur une colline (en bus!). Il y a de petites maisons types cottages, de multiples couleurs pastel vraiment adorables, et une superbe vue sur le lac gelé. Certaines années, il est possible d’aller d’un bout à l’autre du lac en marchant sur la glace, et des vendeurs s’installent sur le lac pour vendre des boissons chaudes, etc. C’est un quartier à la fois proche de la ville et en pleine nature…un peu à l’image de Tampere, en somme. On dit que les finlandais sont très proches de la nature. Ils aiment se balader, pour réfléchir et s’y ressourcer, et apprécient le silence et le calme des forêts. Laissez-vous, vous aussi, bercer par ces paysages…

Around Lapinkaari…

Première découverte des alentours de Lapinkaari…de jour!
Le quartier de Lapinkaari est bordé par deux lacs. Nous avons aujourd’hui marché autour de l’un d’entre eux, pour atterrir dans un sauna, activité typique et aimée des finnois!
Le principe : aller dans un sauna où la température est d’un peu plus de 70°C, puis, quand vous commencez à ne plus pouvoir respirer, sortez donc vous rafraîchir dans l’eau du lac à 1°C. La température étant de -10°C, on a tendance à se dire qu’ « ils sont fous ces finnois! ». Mon premier vrai sauna, ce sera le 19 janvier avec l’Erasmus Student Network (ESN)… Let’s see!

Installation à Tampere

Lundi 2 janvier, rendez-vous à 9h avec Hilkka à la gare pour la vraie journée d’installation, alors que le jour ne s’est pas encore levé. La nuit a été bonne et je suis assez excitée à l’idée de découvrir mon nouveau lieu d’habitation dont je ne connais pour l’instant que le nom : Lapinkaari (en roulant le « r », s’il vous plaît!). 

Hilkka a 23 ans, et elle est étudiante en journalisme, dans la « School of Journalism and Mass Communication » à laquelle j’appartiens aussi. Ensemble nous nous rendons à l’Université de Tampere où j’apprends qu’il y a encore pas mal de démarches administratives à faire avant d’être définitivement « Registered ». On doit notamment payer une cinquantaine d’euros pour appartenir à une organisation étudiante. En Finlande, tous les étudiants de l’enseignement supérieur appartiennent obligatoirement à cette organisation, qui délivre une carte qui donne beaucoup d’avantages. A titre d’exemple un accès au soin très peu onéreux, voire gratuit, des réductions dans les restaurants universitaires, mais aussi sur les tickets de transports, et notamment 50% sur les billets de trains. Quand on connaît les prix finlandais, c’est vraiment très avantageux!

Côté structure, le campus est moderne et paraît énorme. Impossible de retenir les noms de bâtiments, mais je m’y habituerai bien. C’est comme le nom des rues, d’ailleurs… Des « a », des « u », et des associations de consonnes inhabituelles. Parmi la visite succincte que me fait Hilkka, on retiendra des salles d’informatiques ouvertes 24h/24, 7j/7, des portes manteaux à l’entrée de l’université où chacun dépose manteau, écharpe, bonnet et gants pour les récupérer en sortant, dans la plus grande confiance,… A l’Université de Tampere, les étudiants sont vraiment très autonomes et peuvent faire leur propre emploi du temps parmi tous les cours proposés par la Fac. Je pense que je ferai un article fourni sur le système d’éducation supérieur finlandais une fois que je l’aurais expérimenté davantage, mais c’est vraiment intéressant!

Pour revenir à la journée du 2, j’ai ensuite récupéré les clés de mon logement au TOAS. C’est l’organisation qui gère les logements à Tampere. Et me voilà partie pour Lapinkaari! Mon immeuble ne se trouve pas exactement dans le centre de Tampere, mais à une bonne vingtaine de minutes à pied, d’après ce que j’ai expérimenté en rentrant de soirée hier. La carte de bus coûte une fortune (30€), et il n’y a pas de bus pour Lapinkaari après 22h. Chouette…
J’ai une chambre avec une salle de bain qui est supposée faire 15m², et je partage les cuisines avec les autres personnes de l’étage. Les cuisines sont sacrément dégueulasses! C’est sale, ça colle, et des aliments d’étudiants partis depuis des mois se décomposent lentement dans le frigidaire. J’ai donc opté pour le système D visible sur le montage ci-dessous : le frigo naturel entre les deux vitres du double-vitrage (essentiel en Finlande!). S’il fait très froid dehors, les intérieurs sont fortement chauffés, bien plus que les températures usuelles en France.

Après une après-midi passée à l’Université en ce premier jour, l’atmosphère a commencé à s’assombrir vers 15h30, et à 16h il faisait nuit. Mais on m’a dit que les jours commençaient à s’allonger à présent. J’ai rencontré pas mal de gens ; des allemands, des estoniens, des autrichiens, des lituaniens, des français, des russes, des italiens, des tchèques. Mon voisin d’appart est français, ainsi que ma voisine d’en face, mais on essaie de parler anglais ensemble. Un bon moyen aussi de ne pas avoir un « Cultural Shock » trop important. On a eu toute une présentation sur cela pendant la semaine d’intégration. Quand on voit le prix du fin, du fromage,…Ca créé un désir immédiat, c’est étrange! :)

Blague à part, il semble que les finnois soient assez timides, et ils disent eux-mêmes qu’ils ont un visage fermé et peu souriants, mais ce sont des gens sur qui on peut compter. Tous les tuteurs nous aident beaucoup, et accordent une grande importance au fait que l’on se sente bien dans leur pays. Ils ont conscience qu’il y fait froid, que la nuit tombe tôt, et que la vie est chère.
Dans nos chambres, il manquait par exemple à certains des oreillers et des couettes. Le tuteur de mon voisin français nous a donc emmenés le soir même en voiture chez IKEA (pourtant Suédois) pour acheter les petites choses dont nous avions besoin, puis faire des courses dans une grande surface. En Finlande, tous les produits sont soumis à des taxes extrêmement importantes, et notamment l’alcool, ce qui fait que la nourriture et l’alcool sont super super chers. Exemple : plus de 2,5O€ la bouteille de Coca dans une grande surface type Auchan, plus de 3€ la bûche de chèvre, 14€ le pack de 6 canettes de bière de 44cl… Les Finlandais ne sont pas fiers de leurs taxes, mais c’est le moyen qu’ils ont trouvé pour préserver le maître mot de leur système social : l’égalité. Tout le monde a droit à être éduqué et soigné gratuitement. Et comme le pays ne compte qu’un peu plus de 5 millions d’habitants, les taxes sont la solution.

Bref, j’habite désormais Tampere pour 5 mois.

Paris CDG – Helsinki – Tampere

Ma vie a été bien remplie ces derniers jours. L’arrivée, les bagages, la rencontre avec ma tutrice, récupérer les clefs, intégrer mon nouveau chez moi, créer du lien social, assister à l' »Orientation Course »,… Mais retour, dans un premier temps, sur le voyage Paris-Helsinki-Tampere.

On pourrait commencer le récit à l’aéroport CDG, dimanche 1er janvier. Après des aurevoir avec mon amoureux dont je vous passerai les détails, c’est avec pas mal d’appréhension et le coeur serré que j’embarque à bord du vol Finnair de 10h50 direction Helsinki. Cet Erasmus est prévu depuis si longtemps, que j’ai du mal à réaliser que « dans quelques mois » est « maintenant ». Crevée par ma courte nuit de Réveillon, je dors 3h durant. J’ai juste le temps de repérer une particularité, finnoise peut-être : une petite caméra installée à l’avant de l’avion permet de voir, sur de petits écrans à l’intérieur de l’avion, la piste au décollage, et à l’atterrissage.

On va bientôt atterrir : j’étudie donc le plan de l’aéroport d’Helsinki pour savoir où se trouve l’arrêt de bus direction Tampere. Il y a même un sauna à l’intérieur de l’aéroport : welcome to Finland! ;)
Je récupère finalement mes 21 + 18 kg de bagages et me dirige vers l’arrêt de bus. Les -3°C mes surprennent un peu! Je remarque une fille qui n’a pas l’air d’être finlandaise. On commence à parler, et il se trouve qu’elle est Allemande, va à Tampere étudier dans la même université que moi, et de plus, vivre dans la même immeuble! Youpi, j’ai une coupine!

Après 2h30 de bus, on arrive enfin à Tampere où m’attend Hilkka, ma tutrice. Chaque étudiant étranger a un tuteur finlandais, et c’est bien apaisant quand on arrive dans une ville inconnue, avec une langue inconnue, où il fait nuit la plupart du temps! ;) Elle m’aide à rejoindre l’hôtel où je passe ma première nuit, car je ne peux récupérer les clefs que le lendemain. First night in Tampere…

Un blog en Finlande

Hei (bonjour en finnois!)

Déjà 6 jours que je suis arrivée, mais il me fallait du temps pour atterrir et commencer à m’imprégner de mon nouvel environnement avant de vous donner quelques nouvelles.
J’ai choisi de commencer ce blog, même si je doute de mes qualités d’écrivain, et du temps que je pourrai y consacrer. Néanmoins, c’est un moyen de vous donner quelques infos, de publier quelques photos, et ce sera pour moi une belle trace de ces quelques mois en Finlande.

Un blog en français ou en anglais? J’ai choisi de commencer par le français, mais cela pourrait être un bel exercice que d’écrire en anglais, de temps à autre. Let’s see…